mercredi 22 juin 2016

Lecture: Cocktail Club

Un peu de "chick litt" de temps en temps, ça ne peut pas faire de mal, et Sophie Kinsella est une bonne fournisseur de ce type de lecture ;-)
J'avais lu "Très chère Sadie" l'an dernier pour le mois anglais, cette année c'est sur "Cocktail Club" que s'est porté mon choix (enfin c'est surtout parce que c'est celui que j'ai trouvé ;-))

Résumé: L'amitié est-elle soluble dans le mojito? Aussi désopilante que grinçante, une comédie inédite par une romancière connue aujourd'hui sous le nom de Sophie Kinsella. Roxanne, Maggie et Candice travaillent ensemble dans un grand magazine de mode, ce qui ne les empêche pas d'être amies. D'ailleurs les trois copines ont une tradition: une fois par mois, c'est cocktails, gaussais au Manhattan Bar. Aujourd'hui, c'est spécial: on fête le départ en congé maternité de Maggie. Qui fanfaronne, mais n'en mène pas large à l'idée de se retrouver à la campagne avec un nouveau-né et sa belle-mère. Et on ne peut pas dire que Roxanne lui soit d'un grand réconfort, obsédée qu'elle est par son mystérieux amant marié. Quant à Candice, très perturbée par une histoire familiale compliquée, elle ne trouve rien de mieux qu'inviter la serveuse à partager leur table. Sans réaliser que cette dernière est loin d'être une inconnue bien intentionnée.... Le cocktail club résistera-t-il à la trahison?

Trois copines qui se retrouvent autour d'un verre, ça a un petit côté "Sex and the city", mais on est loin de l'univers de Carrie et de ses amies: le roman débute au moment où Maggie part en congé maternité, et où Candice retrouve une ancienne camarade de classe, envers laquelle elle se sent coupable.

L'histoire est facile, parfaite pour un dimanche après-midi pluvieux (surtout si c'est fin mai :-)), mais le roman aborde un sujet qui m'a beaucoup touché, celui de la maternité, et de l'image de la "mère parfaite" qu'on voudrait toutes incarner.
Maggie est épuisée  après la naissance de sa fille, elle est perdue à la campagne après avoir eu une vie active de working girl, elle se sent jugée par sa belle-mère, et du coup elle prétend que tout va bien tout en s'enfonçant progressivement dans une spirale infernale.
Ce qui n'est qu'une fiction m'a renvoyée presque 9 ans en arrière, quand j'ai décidé que j'allais allaiter les souriceaux parce que les autres y arrivaient, que je n'avais pas besoin de me faire aider parce que toutes les mamans de jumeaux que je connaissais avaient réussi sans aide, que parce que je les avais voulu tellement fort, je ne pouvais pas me plaindre de la fatigue, de l'isolement, de ma détresse certains jours où ils n'arrêtaient pas de pleurer, et que je ne savais plus comment gérer les 2.... Mr Souris m'aidait, mais étant moins pressé au départ que moi d'avoir des enfants, il a eu parfois un peu tendance à m'enfermer dans le "Tu les as voulus, tu assumes", même si c'est peut-être aussi une impression que j'ai eue à cause de mon état d'esprit. Alors bien sûr, tout finit bien dans le roman, et tout à bien fini dans mon cas aussi, mais depuis je n'ai de cesse de dire à toutes les futures mamans de jumeaux "fais toi aider au max, ce n'est pas une honte d'être fatiguée et d'avoir envie de craquer...", parce que je crois que c'est ce que j'aurais voulu entendre d'autres mamans, au lieu de les voir réussir ce que je n'arrivais pas à faire!
La mère parfaite n'existe pas, on fait toutes de notre mieux, et on est toutes à notre façon des "super mamans"!

Je vous rassure, le roman est loin d'être aussi grave que mes réflexions, c'est une vraie lecture "chick litt" pas prise de tête pour 2 sous, qui se laisse lire très facilement, même si on se doute dès le début de ce qui va se passer. Et les histoires faciles qui se finissent bien sont parfaites pour remonter le moral, ou juste se détendre un peu!

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Nouvelle participation au Mois Anglais!

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