dimanche 6 septembre 2015

Lecture: Nymphéas noirs


J'avais noté ce titre chronique par Galéa, qui bien que peu adepte de romans policiers semblait avoir apprécié la lecture.

Résumé: Tout n'est qu'illusion, surtout quand un jeu de miroirs multiplie les indices et brouille les pistes. Pourtant les meurtres qui troublent la quiétude de Giverny, le village cher à Claude Monet, sont bien réels. Au cœur de l'intrigue, trois femmes : une fillette de onze ans douée pour la peinture, une institutrice redoutablement séduisante et une vieille femme aux yeux de hibou qui voit et sait tout. Et puis, bien sûr, une passion dévastatrice. Le tout sur fond de rumeur de toiles perdues ou volées, dont les fameux Nymphéas noirs. Perdues ou volées, telles les illusions quand passé et présent se confondent et que jeunesse et mort défient le temps. Un étonnant roman policier dont chaque personnage est une énigme.

Michel Bussi, je l'avais découvert avec Code Lupin, qui m'avait moyennement plu, alors que sur le papier, pour la grande lectrice de Lupin que j'ai été, il avait tout pour plaire (et d'ailleurs du coup je ne l'a pas chronique, j'ai toujours du mal à écrire sur les livres qui ne m'ont pas plu, même si j'ai travaille ;-)).
Nymphéas noirs avait cependant lui aussi tout pour me plaire:
1- c'est un roman policier, genre que je dévore depuis toute petite (et ma Souricette suit mon chemin en ne lisant que des livres policiers, merci "Le club des Cinq" et "Alice")
2- il a plu à Galéa, ce qui est en général pour moi une recommandation valable (sauf pour Modiano, désolée ma belle)
3- les Impressionnistes font partie des rares peintres trouvant grâce à mes yeux, avec Kandinsky, Munch et Vermeer (oui, je sais, j'ai des goûts bizarres et assez hétéroclites), et j'ai adoré la visite de Giverny faite avec Mr Souris quand nous étions jeunes et innocents (comprendre sans enfants!)

Je dois avouer que je n'ai clairement pas été déçue par ce roman, qui m'a emportée à la fois dans les jardins fleuris du peintre, et dans une enquête étrange et envoûtante. La fin m'a totalement surprise, mais c'est ce qui fait en grande partie la réussite de ce roman.
L'autre réussite, ce sont les personnages, le duo de flics si différents et si complémentaires, le besogneux, qui fait des listes (ça, ça me parle), et le flic qui s'y connaît en art, la vieille dans son moulin, la belle institutrice, la jeune peintre surdouée, mais aussi tous ceux qui gravitent autour d'eux, le vieux peintre américain, Paul, Vincent, Camille, Mary, Patricia, Jérôme, personnages secondaires qui ne le sont pas tant que ça.

Et puis il y a Giverny, le Giverny de Monet, qui a modelé le paysage à sa convenance, en créant cet étang qui lui permettra de peindre ses Nymphéas, et le Giverny moderne, l'attraction touristique, avec les cars d'où débarquent des milliers de visiteurs. J'ai beaucoup aimé les passages sur l'influence de Monet, ses relations avec les voisins (qu'il doit payer pour obtenir de conserver son paysage inchangé), et sur l'évolution de sa peinture avec les années. Ca m'a aussi donné envie de lire "Aurélien", d'Aragon (même si il va falloir que j'attende mon prochain passage à la bibliothèque), que je n'ai encore jamais lu.

Dévoré en une après-midi, c'est une lecture facile et très agréable, un vrai roman policier pour un bon moment de détente et de plaisir, je vous le recommande.

1 commentaire:

  1. Moi aussi j'en garde vraiment un très bon souvenir, je m'étais régalée. J'adorerais découvrir Giverny , l'Homme m'a promis que quand on ira dans l'ouest nous irons y passer une journée. Je crois que c'est l'un de ses meilleurs, il paraît qu'après il reprend toujours un peu la même recette. Mais je suis contente de l'avoir lu quand même, j'avais passé un bon moment.

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